Le principe du prêt hypothécaire viager

La démarche que vous allez entreprendre

Autrement dit, ce mécanisme offre la possibilité d’obtenir des fonds grâce à son patrimoine immobilier, sans aucun remboursement de son vivant. En effet, l’emprunteur n’a aucune mensualité à payer car le prêt sera remboursé en une fois lors du décès du souscripteur, ou si ce dernier vend sa résidence. Contractuellement, l’emprunteur a d’ailleurs pour obligation d’entretenir sa maison afin de ne faire perdre de la valeur à son bien.

Versé sous forme de rente ou de capital, il permet donc d’obtenir des liquidités provenant sur patrimoine immobilisé sans pour autant dessaisir le client de son bien, par exemple pour compléter son revenu de retraite, faire face à des dépenses imprévues (frais de santé, dépendance, réparation du logement), aider ses enfants ou petits enfants (études, voitures).

Les facteurs déterminants le montant du prêt

Le montant du prêt s’établit en fonction de trois facteurs déterminants : l’âge du client (ou plutôt de son espérance de vie), la valeur du bien soumis à l’hypothèque, et le genre du client. En aucun cas la santé ou l'état de forme ne font partis des critères, aucun n'examen de santé n'est demandé à la signature du contrat.

Suivant les différents cas de figure, le montant du prêt oscille entre 4% et 64% de la valeur du bien immobilier.

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 Les intérêts encourus avec une telle solution patrimoniale sont de l’ordre de 6 à 10%, soit assez lourd mais ce désagrément se compense par un accès rapide et direct à une trésorerie importante et le fait que le remboursement s’effectue en une seule fois.

La fin ou l'arrêt du prêt viager hypothécaire

Lors du décès ou de la revente de du bien, la banque récupère le montant total du prêt ainsi que les intérêts encourus. Si la valeur a été déprécié et que sa vente ne suffit plus à combler de remboursement, la banque assume cette perte, ce ne sont en aucun les descendants qui devront garantir la totalité du remboursement. En revanche, si la valeur du bien a été apprécié et qu’un excédant se dégage lors de la revente (après le remboursement total), ce surplus revient de plein droit aux descendants (ou héritiers) et ce n’est en aucun cas la banque qui le garde.